28 Février 2024 - Aytré
Se reconstruire quand on a été abîmée.
Réapprendre à marcher, à sourire, à y croire,
Réapprendre à faire confiance, à ouvrir son cœur, à aimer.
Réapprendre à danser, l'insouciance, la joie.
En ai je le droit après tout ça ?
Puis-je encore rire après avoir connu le pire ?
Où trouver la force, où puiser l'énergie ?
Avec quelles piles tu fonctionnes ?
Et puis passer du baume, lentement, doucement.
Donner du temps, ne rien brusquer.
Réouvrir tout doucement, avec délicatesse, les plaies qui n'ont jamais cicatrisé, pour aller voir dessous, pour prendre soin, pour assainir, pour rassurer, pour réparer, pour guérir.
Du temps, de l'amour, de la confiance, du temps, de l'amour, de la confiance, du temps, de l'amour, de la confiance.
Puis comme un printemps la joie revient, elle allume comme une lumière là où on ne pensait plus jamais la voir.
Un vent de légèreté et de provocation souffle à nouveau.
Tu m'as mise à terre, mais je vais me relever, je vais le dépasser, je vais le transcender.
Et je deviens une autre femme plus libre, plus forte, plus sûre.
Regarde ce que tu as fait de moi.
Et regarde toi, misérable, qui as tu abîmé ? qui as tu souillé ? qui as tu diminué ?
Toi ! rien que toi.
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Agnès Mouade (mercredi, 28 février 2024 17:51)
Merci merci Agnès pour toutes ces femmes � Juste magnifique ��