Et bien ça y est !
Après 34 jours passés sur l'archipel des Açores, je pars vers d'autres horizons. En avance au check-in à l'aéroport, c'est vraiment le moment approprié pour
repenser à tous ces moments passés et à ce début de vie nomade.
Petit récap. des différentes étapes :
Je suis arrivée sur l’île de Terceira, j'ai passé une semaine à Praia da Vitória puis quelques jours à Angra do Heroismo (j'ai même changé de lieux deux fois
là-bas...)
Puis j'ai découvert l’île de Graciosa et sa capitale Santa Cruz de Graciosa pour une semaine, l'île de Sao Jorge m'a accueilli ensuite dans le port de Velas pour
une semaine et enfin Sao Miguel à Ponta Delgada pour 5 jours.
Soit 6 logements différents en un mois...
Que ce soit pour moi ou pour mon budget ce n'est pas le rythme que je vais poursuivre.
Seulement j'avais très envie de découvrir cet archipel et je reviendrai voir les 5 îles que je n'ai pas vues. Je ferai ça plutôt en avril, mai ou septembre pour
avoir le ciel bleu qui sublime ces paysages !
L'idée pour la suite c'est de me poser quelque part pour plusieurs semaines ou mois.
Je dois trouver mon rythme boulot/exploration, car je veux pouvoir continuer à vivre cette vie qui m'enchante en poursuivant mon activité
professionnelle.
Au final sur ce mois ce qui a été le plus difficile c'est l'isolement sur l'île de Graciosa notamment. Dès que je suis arrivée à Velas les choses ont été
différentes. Je me suis aperçue que les gens savaient parler anglais et que si je m'adressais à eux ils me répondaient (merci à toi Chien d'avoir permis cette prise de
conscience).
Au fur et à mesure j'ai aussi pris plus confiance et je me suis détendue ce qui je pense favorise les rencontres.
Habituellement je visite toujours les lieux où je vais en transport en commun mais sur l'archipel ils sont quasi inexistants, j'ai donc dû louer une voiture pour
découvrir les îles et j'avoue que je me suis fait certaines frayeurs sur certaines routes de montagne.
L'alimentation n'est pas simple non plus. Je suis intolérante au gluten ce qui veut dire que si je mange du pain, matin, midi et soir, je vais avoir un souci. Et je
te le donne en mille l'aliment fétiche aux Açores c'est le pain... J'ai alterné airbnb et hôtels, mais même dans les supermarchés il est parfois difficile de trouver ce que l'on veut (des légumes
en l’occurrence).
J'avoue que cet aspect là est problématique et je pense que je ne suis qu'au début de mes déboires... Lorsqu'on part une semaine, faire des concessions c'est normal
cela fait partie du voyage mais sur le long terme cela peut devenir problématique. Il va donc falloir que je trouve des combines. Ici j'ai découvert les galettes de riz aromatisées yaourt
et framboise : délicieux !
Un autre point sur lequel je dois anticiper c'est la lessive. En Airbnb pas de soucis, mais à l’hôtel ce n'est pas toujours simple pour laver et pour faire sécher.
Certains proposent le service blanchisserie avec un coût à la machine, d'autres le coût est au vêtement. Les Açores sont très humides partout où j'ai dormi, les vitres étaient pleine d'eau
à mon lever, ce n'est pas aéré. Les vêtements ont donc beaucoup de mal à sécher.
Ce qui est certain au bout de ce premier mois c'est que j'ai tout plein de futures destinations qui me tendent les bras. En réglant tout avant de partir, ma charge
mentale est quasi inexistante. Exceptée la question de l'argent (celle-ci a toujours été là, partout où j'ai vécu), j'ai juste à me soucier de trouver où je dormir et quoi
manger.
Je suis vraiment reconnaissante de pouvoir vivre cette vie-là car aujourd'hui une chose est certaine je suis nomade, c'est ma nature, ma façon de vivre, une de mes
raisons de vivre. Je pensais que faire mon sac toutes les semaines allait être contraignant mais en fait non, depuis mes 18 ans, j'ai dû faire mon sac au moins tous les 15 jours donc je suis
rodée.
Je suis heureuse, je me sens libre et je sens que je vis une transformation intérieure importante. Rien ne me plaît plus que de partir à pied avec mon sac à
dos à la découverte d'un nouveau lieu sans savoir ce que je vais y trouver.
Question détox digitale par contre, je crois que je ne suis pas prête de me sevrer, mon téléphone me sauve la vie plusieurs fois par jour et je fais des quantités
de photos.
Voilà ma bafouille du jour, peut-être un peu plus pratico pratique sur ma vie de nomade, mais c'est aussi ma réalité.
N'hésite pas si tu as des questions...
Je vais aller voir si je peux m'enregistrer...
Direction...
Lisbonne !
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