#2 C'est ici que l'aventure commence !

Dans l'avion qui m'emmène de Porto à Terceira, je commence doucement à réaliser ce que je viens d'acter. 

Cette envie irrésistible de découvrir le monde, je la réalise, j'y suis, j'exauce mon vœu, je donne vie à mes rêves.

Ces dernières semaines ont été particulièrement intenses. J'ai dit au revoir à mon confort, mes tambours, mes effets personnels, ma sédentarité, mon appartement, ma voiture, ma vie à La Rochelle, ma maison d'enfance (mes parents déménagent aujourd'hui soit 4 jours après mon départ, après 43 ans dans cette maison centenaire et ce village que j'aime tant.) Et bien sûr le plus difficile, j'ai dit au revoir à mes amis et à ma famille.

J'ai versé quelques larmes, et j'ai senti parfois à quel point mes résistances à tout lâcher étaient fortes mais je n'ai jamais douté de ma décision. 

C'est le choix, mon choix, l'Unique en cet instant. C'est la vie que j'ai envie d’expérimenter. 

Mes voyages "en sola" m'ont permis de voir que je pouvais me débrouiller dans des pays dont je ne connaissais pas la langue. Je suis ravie de découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles cultures, de nouveaux paysages, de nouvelles énergies. 

J'ai la capacité à m'émerveiller de tout, à voir le beau dans l'instant, le lieu ou la personne.

J'aime quand chaque jour est différent, quand je suis surprise, quand je ne sais pas de quoi demain sera fait. 

J'ai toujours aimé vivre comme ça. J'ai toujours aimé recommencer à zéro dans une nouvelle ville, j'ai déménagé plus de 16 fois depuis mes 20 ans.

J'ai longtemps essayé de me conformer à ce que je pensais "qu'on attendait" de moi, aux standards de la société : le poste de cadre en CDI, devenir propriétaire. Mon souhait le plus important a longtemps été de vivre en couple et d'avoir des enfants à tout prix. Heureusement pour moi et pour eux, ça n'a jamais fonctionné, je ne l'aurai pas fait pour les bonnes raisons. J'ai cru que c'était ce qui me rendrait heureuse. Aujourd'hui quand je vois les personnes autour de moi, je m'aperçois bien que ce n'est pas une garantie pour le bonheur.

Nous sommes le seul être capable de nous rendre heureux et on ne peut pas remettre cette responsabilité à qui que ce soit. 

Mon trip à moi, c'est d'être libre. Libre de me choisir, libre d'être qui je suis et de l'assumer, libre de changer d'avis, libre d'aller où je veux quand je veux, de changer de métier, de me renouveler, d'être moi, de m'écouter, de me faire plaisir. 

Libre aussi de prendre le temps de me chercher, de savoir vraiment qui je suis, de me découvrir. 

Libre enfin de croire à ce qui se présente sur mon chemin, libre de sortir des dogmes et des vérités établies. 

Je crois en quelque chose de plus grand que moi, je sais que j'ai un destin particulier à accomplir, je sais que je suis destinée à incarner la liberté, le changement, l'ouverture de conscience. Je sais que je ne dois jamais rien prendre pour acquis, que ce qui était ma réalité hier, n'est plus celle d'aujourd'hui et encore moins celle de demain. 

Dans mes voyages, j’expérimente des aventures que je trouve extra-ordinaires. 

Alors oui, je vais te parler d'énergies, de mystères, d'énigmes, de synchronicités, de divin, d'Esprits, d'Ancêtres...

Oui ce que je vis peut te paraître étrange ou insensé, tant pis, j 'assume, ici je te parlerai de ma réalité en espérant qu'elle trouve un écho avec la tienne.  

Cela fait déjà plusieurs destinations que ma guidance me place sur les traces de l'Atlantide. En as tu déjà entendu parler ? 

C'est une civilisation mystérieuse et disparue, décrite dans les textes de Platon notamment et qui aurait possédée des connaissances et des capacités bien plus développées que les nôtres. 

Alors oui, quand on imagine nos origines, l'histoire nous parle plutôt d'hommes préhistoriques, chasseurs et cueilleurs. Je pense que c'est rassurant pour nous de se dire que nos ancêtres étaient moins intelligents, moins évolués que nous. 

Mais si il n'en était rien ? 

Comment les hommes ont il pu se déplacer et voyager comme ils l'ont fait depuis la nuit des temps ? Comment ces hommes ont il pu concevoir des monuments aux dimensions parfaites ? Comment les mêmes symboles ont pu être représentés sur des lieux très éloignés ?  Comment ces hommes ont il su comment conserver leurs morts ? Comment ont ils eu accès à ces informations ? 

Lors de mes derniers voyages, ses interrogations sont beaucoup venus me chercher. C'est comme si quelque chose me poussait à aller dans des lieux particuliers et à y ressentir et y vivre des choses incroyables. 

En Sardaigne par exemple, où je me suis retrouvée à crapahuter sur des rochers, comme si une énergie dans mon ventre prenait le dessus. J'ai toujours détesté crapahuté sur les rochers, j'ai une très mauvaise appréciation de mon schéma corporel et je ne suis vraiment pas sportive. 

Or là-bas, quelque chose m'a appelé, je savais ou je devais aller (les Iles Magdalena, en référence à Marie Madeleine, bien sûr). Il pleuvait, j'étais seule sur une île quasi déserte Caprera sur laquelle est construit le musée Garibaldi, revêtue de mon magnifique kway rose fluo. 

Je me suis retrouvée à escalader des rochers pour me retrouver dans une grotte avec une entrée en forme de sexe de femmes, j'ai médité dans cette grotte puis je suis ressortie avec une impression de toute puissance (un mix entre la présentation de Simba dans le Roi Lion et Daenerys Targaryen et ses dragons dans Games of Thrones...). 

En redescendant vers la civilisation, j'ai mangé et bu une bière pour me remettre de mes émotions, il était environ 15h00 de l'après-midi, et je me suis retrouvée saoule directement ( petit aparté, je suis vendéenne, on ne me saoule donc pas si facilement que ça habituellement), je suis rentrée me coucher et j'ai dormi jusqu'au lendemain matin. Lors de ce voyage, j'ai vraiment eu le sentiment que l'on me guidait pour que je suive mes ressentis. 

Et ce sentiment je l'ai revécu, en Ecosse et aux Canaries...

Evidemment je le ressens ici aux Açores... Mais ça c'est une autre histoire, dont je parlerai plus tard...

En attendant, je t'invite à ouvrir les yeux et ton cœur, à contempler ce qui t'entoure avec l’émerveillement d'un enfant, car c'est ici que l'on peut découvrir des trésors et vivre des choses extra ordinaires... Crois moi... 

Texte écrit d'une seule traite, alors que je survole l'océan atlantique de Porto à Terceira.